LE P.L.U.

2008
Faire face à la pression foncière tout en acceptant de se développer
Le Plan Local d’Urbanisme, une priorité pour l’avenir

Après vingt années de gestation, la commune a adopté en 2000 un Plan d’Occupation des Sols (POS). Ce document réglementaire identifie les zones constructibles sur le territoire communal. Il est désormais remplacé par le Plan Local d’Urbanisme initié par la loi Solidarité et Renouvellement Urbains du 13 décembre 2000 (SRU). La nouvelle équipe municipale s’est engagée à adopter d’ici la fin du mandat son Plan Local d’Urbanisme avec comme premier objectif de maîtriser le foncier pour promouvoir un développement harmonieux et équilibré de la commune pour les 10 prochaines années.

Il n’y a aujourd’hui plus de terrains constructibles sur la commune, excepté le terrain communal devant accueillir un éco-hameau. L’application de la loi Littoral, la protection des périmètres de captage d’eau et des bassins versants ainsi que la politique volontariste de préservation environnementale menée par la précédente équipe municipale ont permis de sauvegarder le bocage et la façade littorale qui fondent l’identité de la commune. Sur un territoire de 480 hectares, un peu plus de 300 hectares font l´objet d´une mesure de protection ! Seuls les terrains autour du bourg peuvent désormais être ouverts à l’urbanisation. La précédente municipalité a commandé une étude paysagère (mettre un lien) qui porte sur cet espace communal. Cette étude servira de base à la réflexion sur le futur Plan local d’urbanisme. Il s’agit d’imaginer l’évolution de la commune à 10 ans, en déterminant entre autres de nouvelles zones constructibles.

L’exercice est toujours périlleux car intérêts particuliers et intérêts collectifs font rarement bon ménage. Le Projet d’Aménagement et de Développement Durable (PADD) est la nouveauté majeure du Plan Local d’Urbanisme par rapport au Plan d’Occupation des Sols. C’est dans ce document, le PADD, que la commune exprime sa stratégie en matière de développement économique et social, d’environnement et d’urbanisme : quelle agriculture pour demain ? Quels espaces publics ? etc. Des réponses globales doivent être apportées à ces questions de première importance pour notre commune soumise à la pression foncière, comme toutes les communes littorales. Notre but n’est pas d’interdire les nouvelles constructions, nous souhaitons simplement maîtriser notre développement en répondant aux attentes des particuliers, notamment celles des jeunes trégorrois trop souvent condamnés à s’éloigner de la côte à cause du prix des terrains (la rareté du foncier faisant le prix) et de la bulle immobilière. Il nous faut également contrôler les nouvelles constructions pour préserver notre patrimoine paysager et la qualité de vie sur notre commune. Pour atteindre ces deux objectifs, la maîtrise du foncier est essentielle. A cet égard, le Plan Local d’Urbanisme est un document pertinent qui doit nous aider à imaginer un avenir commun et un projet partagé.

Sur le plan de la méthode, l’équipe municipale souhaite poursuivre la démarche participative engagée autour du projet d’éco-quartier. Elle a fait le choix de créer une commission consultative composée de personnalités socio-professionnelles représentatives (ou de personnes représentatives) de l’ensemble de la population. Cette commission travaillera en toute liberté afin de faire des propositions au conseil municipal qui reste bien entendu le seul en capacité de décider. Ce travail devrait se poursuivre sur deux ou trois ans.

Des échanges entre la Lannion Tregor Agglomération, qui a la charge de mettre en place le Schéma de Cohérence Territoriale ou SCoT (un PLU à l’échelle de l’agglomération), et notre commune seront nécessaires pour assurer la cohérence et la conformité entre notre PLU et le SCoT. (lien vers LTA sur le SCOT).

Pour aller plus loin, consultez :

l’encyclopédie Wikipédia
le code de l’urbanisme
l’inventaire général des monuments et richesses artistiques de France
Le site du SCOT